Depuis plusieurs années, la gay pride de Budapest était le lieu d’incidents divers entre les manifestants et les opposants à ce rassemblement. Pour éviter tout débordement cette année (la gay pride a eu lieu le samedi 6 juillet 2013), les autorités de la ville de Budapest – dirigée par le réputé très conservateur Fidesz mais qui, depuis son accession au pouvoir, n’a jamais cherché à l’interdire comme cela peut se voir à Moscou – ont bloqué de façon hermétique l’avenue Andrássy, empêchant jusqu’à l’accès aux rues adjacentes aux promeneurs mais aussi aux résidents du quartier. Les opposants ont ainsi été confinés derrière des barrières à plusieurs rues de la manifestation.
Des opposants à la Budapest Pride D’autres opposants à la Budapest PrideParmi les participants, on trouvait Robert Biedroń, député polonais de gauche et activiste LGBT. De Pologne sont également venus quelques jeunes (principalement de Młodzież Wszechpolska) venus soutenir les opposants à la gay pride.
Une jeune Polonaise, parmi les opposants à la gay prideUn reportage vidéo a notamment interrogé une Hongroise résidant en France, qui s’étonnait qu’en Hongrie de telles mesures soient nécessaires. Il est vrai qu’après plusieurs décennies de matraquage idéologique – qui aboutissent désormais à l’enseignement de la « gender theory » dans les lycées français – la capacité de réaction des Français à des exhibitions dont on se demande comment elles peuvent avoir leur place dans l’espace public, en présence notamment d’enfants.
Les résidents du quartier ont pu retourner chez eux en fin d’après-midi.
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