Mardi matin sur RTL, Éric Zemmour juge que “cette charte ne servira à rien. (…) Croit-on vraiment que (les enseignants) oseront s’opposer à la vindicte parfois violente des élèves, au poids du nombre, à la vigilance souvent agressive des parents et au risque d’être cloué au pilori médiatique pour islamophobie ? S’il le croit, Vincent Peillon est un doux rêveur, ce qu’il n’est pas”, s’amuse le chroniqueur qui y voit “un coup de com’ personnelle”.
“Si l’on en croit ses écrits, ses déclarations, Peillon en est encore resté à la bataille historique de la République contre l’Église, comme s’il voulait mettre une claque à sa grand-mère, selon la belle expression de Karl Marx. Car Peillon est avant tout un idéologue, qui se sert de l’école comme d’une machine de propagande. Il l’a avoué en pleine bataille autour du ‘mariage’ gay, en expliquant qu’il fallait arracher les enfants à leur famille pour faire avancer les causes progressistes.
“Mais quel progrès ? Quelle morale ? Quelle laïcité ? On peut tout craindre, quand on voit comment, avec sa collègue Najat Vallaud-Belkacem, il se sert de l’école pour bourrer les crânes enfantins avec la théorie du genre au nom de la lutte pour l’égalité entre garçons et filles.
C’est cela, la méthode Peillon. On parle de laïcité, d’égalité des sexes, de rythme scolaire, de vacances… Les rideaux de fumée médiatiques se succèdent les uns après les autres. Mais on ne traite pas ce pour quoi est d’abord faite l’école : l’instruction. Un beau mot tombé aux oubliettes : le niveau scolaire ne cesse de baisser, le niveau d’illettrisme augmente vertigineusement, les résultats internationaux de la France se dégradent et le ministre de l’Éducation nous ressert les mêmes recettes que ses prédécesseurs : il va refondre les programmes ! Et oui, lui aussi, une fois de plus, et avant le prochain.”
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