Vendredi 11 avril, à l’appel du “Gay, Lesbian and Straight Education Network”, plusieurs milliers d’écoles participeraient officiellement – aucune liste n’est publiée – au “Jour du Silence” (site) dont le but officiel est de dénoncer le harcèlement dont seraient victimes les homosexuels et les militants de la cause LGBT. Concrètement, avec l’accord de l’établissement, les élèves n’ouvrent plus la bouche de la journée même si on est prêt à parier que la cour de récréation échappe à tout militantisme. Enseigner dans de telles conditions agace plus d’un professeur, et pas que des conservateurs, mais peu d’entre eux osent protester.
Comme vous vous en doutez, il s’agit en fait d’endoctriner les enfants dans le dos des parents et de banaliser le comportement homosexuel auprès des jeunes. Pour l’intellectuelle conservatrice Judith Reisman, connue pour ses travaux sur les mensonges Alfred Kinsey, il s’agit d’une attaque directe contre “les valeurs traditionnelles des parents américains”. Elle n’hésite d’ailleurs pas à dresser un parallèle avec l’embrigadement de la jeunesse par le Parti nazi dans l’Allemagne des années 30. Il y a quelques semaines, l’universitaire avait apporté son soutien aux Journées de retrait de l’école de Farida Belghoul.
Ont-elles entendu parler de son initiative en France ? Toujours est-il que l’American Family Association, l’Illinois Family Institute, la Coalition of African-American Pastors, plusieurs antennes de Concerned Women of America, la Montana Family Foundation, la Coalition of Conscience ou encore Liberty Councel appellent les parents à retirer leurs enfants de l’école vendredi si cette dernière participe au “Jour de silence”, rappelant que les établissement voient leur dotation financière annuelle dépendre du présentéisme des élèves.
Parents and Friends of Ex-Gays & Gays fait bande à part et demande, en vertu du principe d’égalité, le droit d’envoyer des “ex-gays” (redevenus hétérosexuels après une thérapie) dans les écoles si des gays peuvent s’y exprimer au nom d’organisations LGBT…
Comme en France, le lobby gay divise et les esprits s’échauffent. Ainsi, le 8 avril dernier, Mary Baker, une activiste noire du Tea Party qui dirige les Conservative Moms for America a dénoncé “le suprémacisme gay”, qu’elle juge pire que le suprémacisme blanc.
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