Oregon : des transsexuels militants rackettent un gérant de bar à hauteur de 400 000 dollars

Eric Martin
5 septembre 2013
Latest Update: 27 août 2018 18 h 11 min
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Portland (Oregon). Chris Penner, le propriétaire d’un bar (The Twilight Room Annex, auparavant le P-Club) vient d’être condamné à verser 400 000 dollars de dommages et intérêts à un groupe de transsexuels surnommé les “T-Girls” (photo ci-contre) qu’il a tenté de décourager de revenir chez lui sous prétexte qu’ils nuiraient à son entreprise.

En effet, depuis plus d’un an, ces clients pas comme les autres s’y retrouvaient le vendredi soir. Un jour, Cassandra, un membre du groupe en question, a reçu un message vocal du propriétaire lui demandant de ne pas revenir avec son groupe d’amis car, expliquait-il, les clients se mettent à penser que son établissement est un bar gay ou transsexuel et ne viennent plus ce soir de la semaine, ce qui entraîne des pertes financières. Un comportement manifestement contraire à la très répressive législation anti-discrimination (dite loi sur l’égalité) en vigueur depuis 2007 dans l’Oregon, un État réputé social-démocrate et progressiste.

Résultat, chaque membre du groupe recevra entre 11 000 et 50 000 dollars afin de réparer le préjudice subi tandis que Cassandra touchera 55 000 dollars en dédommagement de la souffrance “émotionnelle, mentale et physique” (sic) causée par le message vocal. Penner devra aussi payer 5 000 dollars d’amendes. Penner, qui a déclaré regretter son message vocal et n’avoir pas eu l’intention d’exclure le groupe de transsexuels de son établissement, n’a pas encore indiqué s’il allait interjeter appel de cette décision.

KPTV – FOX 12

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monhugo , 6 septembre 2013 @ 15 h 28 min
Pour rester dans la note “américaine”, le 1er Amendement est le garant des libertés publiques.
« Le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion, (aucune loi) qui interdise le libre exercice d’une religion, (aucune loi) qui restreigne la liberté d’expression, ni la liberté de la presse, ni le droit des citoyens de se réunir pacifiquement et d’adresser à l’État des pétitions pour obtenir réparation de torts subis (sans risque de punition ou de représailles) ». (“Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances”).
Système intangible depuis 1791. En France, on rogne constamment les libertés d’expression et de la presse, à coup de lois liberticides. On utilise l’ordre public à défendre avec un “deux poids, deux mesures” inquiétant, qui restreint la liberté de manifester… Quant au droit de pétitionner… Deux façons bien différentes de comprendre les libertés publiques.
Alae , 6 septembre 2013 @ 16 h 09 min
Il y a quand même des lois contre le refus de vente, et je ne pense pas qu’arguer de tel ou tel baisse de bénéfice puisse justifier d’exclure un client.
Je suis très loin d’être pro-LGBT, mais en l’ocurrence, il y a discrimination flagrante.
De plus, je ne sache pas que des transsexuels aient jamais fait fuir qui que ce soit.
En inversant, regardez ce qui se passe dans la plupart des bars homos du Marais à Paris : 50% des clients sont hétéros.
Yaki , 6 septembre 2013 @ 19 h 14 min
@GV
Vous avez encore le droit de pensez ce que vous voulez. L’exprimer est interdit.

@Fredérique
Quand il s’agit de bourrer le crâne des gens avec le catéchisme, les cathos n’ont aucun soucis que les gens en questions soient de petits enfants.
Et d’une manière générale pour les religions : apprendre à un gamin le rejet de la différence, voire la haine, ne pose pas de problème, par contre, apprendre aux enfants que chacun est différent et que l’on peut vivre ensemble n’est pas admissible. Étonnant !
Aristide , 6 septembre 2013 @ 19 h 36 min
Ceci n’est pas un racket.
J.75 , 6 septembre 2013 @ 20 h 58 min
Moi ça me déragerait que des trans comme les deux “indéterminés” de la photo soient présents dans un bar ou un restaurant où je me trouverais…
Yaki , 6 septembre 2013 @ 21 h 32 min
eh bien, vous n’auriez qu’à quitter l’établissement après avoir réglé l’addition.
Frédérique , 6 septembre 2013 @ 21 h 42 min
@Alae

Justement ce sont ces lois que je conteste, au cas où vous ne l’auriez pas constaté. Des lois qui décident de ce que les propriétaires peuvent ou ne peuvent pas faire chez eux.
Je me fiche complétement de savoir si des hétéros fréquentent des bars gays à Paris, la liberté voudrait que si un jour les gays veulent se voir uniquement entre eux, qu’ils aient le droit de refuser l’entrée aux hétéros.