En assimilant la gay pride parisienne à une « manifestation festive », la préfecture de police de Paris que dirige Bernard Boucault depuis le 30 mai 2012 lui a épargné l’humiliation d’un comptage rigoureux dont elle a le secret et de la comparaison avec les manifs monstres des opposants à la dénaturation du mariage et au droit à l’enfant.
Du coup, les médias ont parlé de « dizaines de milliers de manifestants » (des blogueurs du Rouge et le noir, présents sur place, ont compté quant à eux 5 000 personnes), se basant sur les comptages des autres années (34 000 en 2010, 36 000 en 2011, etc.).
Un signe qui ne trompe pas : alors que le lobby gay dispose de gros moyens et que de nombreux médias ont couvert l’événement, aucune photo de foule impressionnante n’a été publiée nulle part…
Photo : Capture d’écran d’un reportage du site LGBT Yagg.com.
41 Comments
Comments are closed.