Interdiction du feu de cheminée : la bêtise écologiste n’a plus de limite

Eric Martin
1 décembre 2014
Latest Update: 28 août 2018 11 h 33 min
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Le crépitement du feu, ce son si unique entendu par nos ancêtres depuis des siècles, la chaleur du foyer qui permet de réunir la famille pour lire un conte ou faire la prière du soir au lieu de regarder la télévision… Et bien, il sera interdit à partir du 1er janvier 2015 à Paris et dans 435 communes d’Île-de-France choisies arbitrairement (dans les Yvelines, Rocquencourt n’a plus le droit au feu de cheminée, ses voisines Bailly et Noisy-le-Roi si, allez savoir pourquoi !).

Les lecteurs du Parisien sont atterrés… et nous aussi.

QueChoisir.org montre que cette mesure liberticide ne servira à rien, si ce n’est à vacciner les Franciliens contre l’écologisme :

Selon les études d’Airparif, les causes principales d’émissions de particules de moins de 10 microns de diamètre dans l’aire urbaine parisienne sont la circulation automobile (44 % des particules) et les apports extérieurs (39 %). Un fort vent de nord-est rabat sur les Franciliens des pollutions belges ou allemandes, et réciproquement en cas de vent de sud-ouest. D’autres mesures faites sur les particules de moins de 2,5 microns (voir graphique ci-dessous) par Airparif sont tout à fait cohérentes avec ces chiffres.

Reste 17 % de sources diverses, dont 4 % de combustion de bois. Dix fois moins que la circulation routière ! Airparif parle bien des « feux de bois », ce qui englobe aussi les feux agricoles et les feux de jardin, pas si rares dans les Yvelines, l’Essonne ou la Seine-et-Marne. D’ailleurs, les rejets connaissent des pics pendant les vagues de froid, ce qui incrimine le chauffage, mais ils sont loin de disparaître aux beaux jours, ce qui montre bien que les cheminées ne sont pas seules coupables.

Certes, des études ont montré une corrélation entre les concentrations fortes de résidus de feux de bois et les épisodes d’asthme en milieu urbain. Mais quand de telles concentrations sont atteintes, c’est en général que le vent est nul, ce qui laisse stagner tous les polluants, pas seulement ceux du bois qui se consume.

Pollution de l’air, pollution d’origine locale, bois brûlé, feux de cheminée… L’interdiction des foyers ouverts va jouer sur une fraction de fraction de fraction des particules présentes dans l’air ! Les résultats seront fatalement modestes

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sergeG , 2 décembre 2014 @ 7 h 33 min
Il s’agit surtout d’interdire les foyers ouverts qui ont un rendement de moins de 10% quand ils sont en service et qui font des courants d’air quand ils sont à l’arrêt.
Le remplacement d’un ancien fourneau par un nouveau, qui peut être vitré, permet de diviser par 2 ou 3 la consommation de bois avec une amélioration du confort.
Quant à interdire l’utilisation individuelle du bois pour la concentrer de façon industrielle, la c’est le bolchevisme à l’état pur.
antikhmer , 2 décembre 2014 @ 7 h 55 min
les écolos ont raison : il vaut mieux un bon feu de fioul haute teneur en soufre

ça sent meilleur que le bois sec !
Longeval , 2 décembre 2014 @ 7 h 57 min
Exprimez vous plus clairement et on vous comprendra.
trahi , 2 décembre 2014 @ 8 h 44 min
Encore un coup d’épée dans le tas de bois!!!!A quoi d’autres sont-ils bons ces écolos? Combien de cheminées ouvertes brûlent-elles en France et pendant combien de temps? Quand je vois le nombre de torchères qui brulent dans les raffineries, le nombre de voiture qui polues, le nombre d’avions qui brulent l’oxygène avec leur réacteurs……c’est certain que supprimer les cheminées est TRES IMPORTANT!!!!!MDR ces écolos, rien d’autres à foutre comme Mamère qui ne roule qu’à vélo……………
dranerb009 , 2 décembre 2014 @ 9 h 17 min
Petites précisions :
– quand je brûle 6 stères de bois produit sur place, j’économise au minimum 1000 litres de fuel domestique importé à 98% ;
– le bilan carbone du bois est proche de zéro (un arbre abattu – un arbre planté) ;
– le chauffage solaire c’est extra, à condition que l’ensoleillement soit au rendez-vous (je sais de quoi je parle, je suis équipé de 12 m2 de panneaux et ce dans une zone plutôt favorisée, le gain énergétique mesuré sur plusieurs années plafonne à 20 % des besoins).
Garauloup , 2 décembre 2014 @ 9 h 41 min
Si ce site vous déprime,laissez le , nous nous en porteront mieux , car sous vos écrits on devine pour qui vous roulez ,pardon , “marchez” car après avoir supprimé la voiture , le crottin de cheval vous polluera aussi .
delaye , 2 décembre 2014 @ 9 h 46 min
Les écolos sont encore plus bêtes que les socialos-cocos, ce qui n’est pas peu dire! Déjà, avoir réintroduit les loups et les ours avec les dégâts qu’ils ont engendrés et l’argent qu’ils nous coûtent! Les écolos-socialos-cocos à virer, sans indemnités car ils se servent.