Un garçon «transgenre» accusé de harcèlement sexuel dans les toilettes des filles d’un lycée américain

 Les lycéennes qui s’en plaignent menacées de poursuites pour incitation à la haine

Des parents d’élèves se sont adressés au Pacific Justice Institute (PJI) pour prendre la défense de leurs enfants face à l’indifférence des responsables de ce lycée de Florence au Colorado. Ceux-ci affirment qu’il n’y a eu aucun harcèlement et ils ont proposé aux filles qui ne souhaitent pas partager les toilettes avec cette nouvelle petite camarade équipée d’un pénis et de chromosomes XY de ne plus utiliser les toilettes et les vestiaires ! Les récalcitrantes auraient été menacées de poursuites pour incitation à la haine si elles continuent de protester contre la présence de ce garçon qui se fait appeler « Jane » et qui a décidé qu’à partir de cette rentrée scolaire il serait désormais une fille. Ses deux mamans le/la soutiennent dans sa quête délirante d’identité, car Jane Doe (Jane est son nouveau nom de fille) est le/la fils/fille de deux lesbiennes « mariées ». Comme quoi, être élevé par deux mamans ou deux papas c’est effectivement aussi bien voire mieux pour le développement de l’enfant, on nous l’a assez répété en France avec l’adoption pour les duos de même sexe.

Le Pacific Justice Institute est une organisation d’avocats à but non lucratif qui se spécialise dans la défense des libertés religieuses, des droits parentaux et autres droits et libertés civiques. Cette association conservatrice est basée en Californie où elle se bat actuellement contre une nouvelle loi qui prévoit, à l’instar du Colorado, d’obliger les écoles à autoriser l’utilisation des toilettes en fonction non pas du sexe physique des élèves mais du « genre » auquel les enfants s’identifient. Une pétition est en cours pour bloquer cette loi par référendum. Quant à l’État du Colorado, c’est en 2008 qu’il a adopté une loi interdisant toute discrimination fondée sur « l’orientation sexuelle ». Il semble désormais que le fait d’interdire à un garçon souhaitant être une fille l’accès aux toilettes du sexe opposé soit considéré par les autorités du Colorado comme une forme de discrimination. Ainsi, l’école primaire qui avait interdit au petit Coy Mathis d’utiliser les toilettes de ses petites camarades s’est vue contrainte récemment par les autorités de l’État de changer de politique. Ce sont les parents du petit Coy qui avaient porté plainte contre l’école.

Quant aux mères n° 1 et n° 2 de Jane Doe, elles réfutent les accusations de harcèlement portées à l’encontre de leur fils. Si l’affaire avait d’abord été reprise par de grands médias américains et internationaux, comme Fox News aux USA et le Daily Mail en Grande-Bretagne, certains (comme le Daily Mail) se sont rétractés après que des sites LGBT ont publié les déclarations de la responsable administrative de l’école selon laquelle il n’y aurait eu aucun harcèlement. Les sites LGBT ont alors crié à la fausse information mais le Pacific Justice Institute persiste, affirmant représenter plusieurs lycéennes et demandant que les droits de la majorité ne soient pas bafoués au nom de nouveaux droits d’une toute petite minorité.

Dans sa lettre envoyée le 10 octobre dernier au proviseur du lycée de Florence, le Pacific Justice Institute fait aussi remarquer que le garçon « transgenre » utilise à la fois les toilettes des filles et celles des garçons sans que l’école ne s’en inquiète : « Le conflit en cours a surgi après que des élèves, y compris des filles de première année de lycée [âge de la troisième en France, ndlr] ont rencontré un élève de sexe masculin dans les toilettes des filles. Cet élève ne s’identifie pas de manière cohérente à un genre ou un autre et il aurait prononcé des commentaires s’apparentant à du harcèlement sexuel envers les filles avec lesquels il souhaite partager les toilettes. […] vous avez rencontré hier certaines élèves qui avaient signalé le problème et vous leur avez proposé d’éviter d’utiliser les vestiaires des filles et de n’utiliser que les toilettes du personnel qui sont éloignées de leurs salles de classes et qui ne sont pas ouvertes pendant les activités sportives auxquelles elles participent l’après-midi. »

Plus loin : « Les parents que nous représentons sont alarmés par l’attitude dédaigneuse des autorités du lycée et du district scolaire par rapport au droit constitutionnel de leurs élèves au respect de leur vie privée et de leur intimité. Ces familles veulent obtenir l’assurance que leurs filles mineures ne seront pas contraintes de partager des espaces intimes comme les toilettes et les vestiaires avec des garçons adolescents qui s’identifient peut-être à des filles mais qui sont, sur le plan anatomique, biologique et des chromosomes, de sexe masculin. Ils sont aussi très inquiets, et nous le sommes également, d’apprendre que le personnel de l’école a menacé d’infliger aux élèves des punitions allant d’accusations d’incitation à la haine à l’exclusion des activités sportives de l’école pour le seul fait d’avoir exprimé leurs demandes de respect de leur intimité… »

L’Amérique n’ayant jamais que dix ou vingt ans d’avance sur nous, il est bon de savoir à quels nouveaux problèmes les gens sont confrontés de l’autre côté de l’Atlantique pour mieux nous préparer à l’avenir radieux que nous concocte le socialisme du XXIe siècle.

Du même auteur :
> Les ravages de l’idéologie du genre : un petit garçon américain «transgenre» à 6 ans !
> Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme

Related Articles

117 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Liaison sigma , 3 novembre 2013 @ 3 h 25 min

    Vous dites n’importe quoi!

    Les lois naturelles ne sont en rien un absolu figé car les recombinaisons génétiques dans une cellule (humaine par ex) sont de l’ordre d’1 pour 1 million de paire de bases par chromosome, par cellule humaine et par jour!
    Donc la nature est en perpétuel mouvement et si au bout de centaines de millions d’années d’évolution, nous ne sommes pas tous hermaphrodites, c’est bien que l’hermaphrodisme ne résiste pas à l’évolution!
    Brandir ça comme argument est une malhonnêteté intellectuelle affligeante qui ne sert qu’à disqualifier l’interlocuteur pour ne pas apparaître comme vous êtes :
    Un faussaire moral

  • maria , 3 novembre 2013 @ 9 h 18 min

    MANOLITO : vous savez que Bibi et Robert témoignent de plus de discernement que vous? Besoin d’un Psy? je vous donne des adresses!

  • Manuel Atréide , 3 novembre 2013 @ 11 h 36 min

    C’est vrai monhugo, gardons donc cette paraphilie licite qu’est l’hétérosexualité comme unique norme. Après tout, la diversité, si elle existe, ne doit pas être reconnue.

    Je me demande si vous vous rendez compte de l’absurdité de votre raisonnement : quelque chose existe, est parfaitement licite au sein de la société – ce quii implique donc que cette chose n’est pas dangereuse – mais surtout laissons la dans les limbes du droit. Pourquoi ? Parce que certain.e.s ici ont un problème de respect vis à vis de cette chose.

    Et ce sont les gens comme moi qui ont un problème. J’adore.

  • monhugo , 3 novembre 2013 @ 13 h 44 min
  • monhugo , 3 novembre 2013 @ 14 h 01 min

    Où l’on regrettera l’homosexualiste japoniste (celui qui savait écrire). Lui au moins connaissait le sens de “paraphilie” ! Pour vous aider, dans le quotidien, j’imagine que vous savez la différence qu’il y a entre “pharmacie” et “parapharmacie” ?…
    Sur le : “ça existe et c’est parfaitement licite au sein de la société”.
    A) : pas de “la” société – puisque de très nombreux pays pénalisent l’homosexualité – mais plutôt “des sociétés occidentales”,
    B) : en France, l’inceste entre adultes consentants, “ça existe et c’est parfaitement licite”. Pas plus que la paraphilie homosexuelle, l’inceste (“hétéro” et homo d’ailleurs) n’est pénalement répréhensible. Il est donc licite. Pourtant, lui est “dans les limbes du droit”. Du droit CIVIL, en effet. Comme l’homosexualité il y a peu. Est-ce tolérable que l’inceste ne soit pas promu, quand l’homosexualité l’est ? Pourquoi 2 adultes qui s’aiment (le seul fondement à l’homosexualité conduisant au mariage) ne peuvent-ils se marier, parce qu’ils sont apparentés à degré trop proche (voire alliés simplement !) ? Le pire étant que 2 “incestueux” (peut-être alliés simplement) peuvent avoir une postérité, tout à fait naturellement (et non avec la Cour des aides – coûteuse – comme pour les adeptes du “droit à l’enfant”), laquelle postérité est “dans les limbes du droit”,puisque l’enfant incestueux, innocent du “crime” de ses auteurs, est l’éternel paria (filiation établie à l’égard d’un seul auteur) ? Il n’y a, il est vrai, aucun “FPEI” (Front de Protection de l’Enfant Incestueux). Selon qu’un lobby agira ou pas…

  • LC71 , 3 novembre 2013 @ 16 h 29 min

    Et pour s’en fabriquer une après sur une imprimante 3D.

  • Manuel Atréide , 3 novembre 2013 @ 19 h 16 min

    monhugo ….

    vous n’aviez pas compris que je cherchais à vous faire bondir ? Visiblement non. ;-)

    En ce qui concerne l’inceste, le tabou social tient non pas par simple envie de la société, mais parce que ce type de relation présente des risques évidents pour certaines personnes : les descendants. L’inceste multiplie les risques de malformations et de maladies génétiques. L’inceste est un risque évident non pas pour ceux qui la pratiquent, mais pour leurs descendants.

    C’est étonnant d’avoir à vous le rappeler. Mais c’est vrai que vous faites visiblement partie de ces gens qui préfèrent tout interdire plutôt que de réfléchir.

    La morale n’est pas l’interdiction généralisée mais l’analyse d’une action pour en évaluer les conséquences avant de porter un jugement dessus.

Comments are closed.