Selon les chiffres diffusés ce jour par le ministère du Commerce, le PNB américain n’aurait augmenté que de 1,8 % pour le premier trimestre de 2011. Un pourcentage qui serait en harmonie avec les prévisions des économistes, selon le ministère… On veut bien l’admettre, mais on s’interroge sur les “prévisions” de ces mêmes économistes en matière de météorologie et d’augmentation des prix du pétrole, puisque ce sont les deux arguments avancés par le ministère pour expliquer cette faible augmentation du PNB si on la compare à l’augmentation annoncée pour le dernier trimestre de 2010 : + 3,1 %. L’argument d’un hiver particulièrement rigoureux n’est pas tout à fait en harmonie avec le dogme du “réchauffement climatique” auquel adhère dévotement l’administration américaine. Il est vrai qu’en matière politique, les faits n’ont aucune importance.