Rick Santorum remporte la primaire républicaine du Mississippi avec 33% des suffrages exprimés, contre 31% pour Newt Gingrich (donné favori, la veille, par l’institut de sondage Public Policy Polling), 30% pour Mitt Romney et 4% pour Ron Paul. L’ancien sénateur de Pennsylvanie gagne aussi l’élection organisée en Alabama avec 35% des voix, devant Newt Gingrich (29%), Mitt Romney (29% bien que donné gagnant, la veille, par PPP) et Ron Paul (5%). Le favori de l’establishment républicain a droit à un lot de consolation avec les caucus d’Hawaï où il réalise 45%, loin devant Santorum (25%), Paul (19%) et Gingrich (11%).
L’électorat de Rick Santorum est plus divers que ce que veulent bien nous dire les médias européens : par exemple, 38% des femmes d’Alabama ont voté pour lui contre 31% des hommes. 41% des jeunes de 18 à 29 ans et 40% des 30-44 ans du Cœur de Dixie ont choisi le candidat le plus conservateur, tandis que les plus de 65 ans plébiscitaient (37%) le candidat modéré Mitt Romney. Enfin, les électeurs de Santorum dans l’Alabama sont 36% à avoir été à l’université contre 33% de ceux du sénateur du Massachusetts. L’électorat américain de droite décomplexée est donc tout sauf âgée, masculine ou machiste et sous-diplômée comme certains aiment l’imaginer en France…
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