J’avais lu, quelque part, que la ville de New York, celle qu’on vous montre tout le temps sur les étranges lucarnes comme le modèle de toutes les villes “bobo” du monde, était la ville des États-Unis où se pratiquaient le plus grand nombre d’avortements proportionnellement à sa population. Le pourcentage des avortements est proprement effroyable à New York : 41 % des grossesses se terminent par un avortement ! Mais j’ignorais totalement les précisions abominables qu’a données hier Jack Smith sur son blogue The Catholic Key Blog, à savoir que, d’après les statistiques officielles du département de la Santé publique de New York pour 2008, la ville a enregistré cette année-là 55 391 décès (toutes causes confondues : de la mort naturelle à l’homicide en passant par les accidents ou les maladies), mais 82 475 avortements (qui ne sont, évidemment, pas comptabilisés dans les “décès” par la ville de New York). Les êtres humains morts des suites d’un avortement à New York représentent donc 149 % des décès causés par une autre raison. Quand une ville avorte de 60 % de son avenir chaque année, c’est qu’elle n’en a plus aucun… Allo, maman, “bobo”.