Z comme Zemmour. “Dans la classe politique, plus personne ne croit en [la victoire de Nicolas Sarkozy] », explique Éric Zemmour lundi matin sur RTL : “Tous anticipent sa défaite annoncée. Chacun lui plante donc son couteau mais personne ne veut être pris la main ensanglantée dans les omoplates”. Car “le souvenir de Giscard en 1981 est encore dans les mémoires. Pendant des années, Chirac fut accusé d’avoir été le responsable de la victoire de François Mitterrand. Il avait pourtant appelé, à titre personnel, à voter Giscard, mais il avait laissé liberté de vote à ses électeurs et en douce, le RPR faisait voter Mitterrand. Chacun des protagonistes d’aujourd’hui reprend un petit morceau de ce cas d’école…” Des petits indices d’une grosse trahison qui va dans le sens d’une réunification du centre d’un côté, et de la droite de l’autre. Sans Nicolas Sarkozy, seul dénominateur commun d’une UMP tiraillée de tous les côtés…