Alain Finkielkraut : “À force de déconstruire, on aura un rapport au passé complètement dingue, puisque ce sera une réserve de stéréotypes livrés aux sarcasmes des enfants”

Eric Martin
24 février 2014
Latest Update: 27 août 2018 16 h 18 min
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“S’il y a un stéréotype aujourd’hui qui aurait fait hurler de rire Flaubert, c’est ‘On va déconstruire les stéréotypes’. Derrida, il a mis du temps avant de déconstruire, il a tout emmagasiné, il avait une culture, une érudition philosophique folle. Et maintenant, c’est “Toi, mon bébé, et moi, on va déconstruire les stéréotypes'” dénonce Alain Finkielkraut le 15 février dans l’émission “Les Grandes questions” présentée par Franz-Olivier Giesbert sur France 5. Participent également au débat les auteurs de “Tous à poil”, le philosophe Marcel Gauchet, Camel Bechikh, le Président de “Fils de France” et Ivan Rioufol. Le présentateur et Géraldine Muhlmann étant pro-théorie du genre, le plateau est, une fois n’est pas coutume, plutôt équilibré. Remarque intéressante de Marcel Gauchet : “Pendant qu’on débat de ce pseudo-problème, on oublie le vrai problème du genre à l’école, qui n’est pas du tout celui qu’on dit. Le vrai problème du genre, aujourd’hui à l’école, c’est quoi ? C’est l’effondrement scolaire des garçons doublés d’une manière inexorable par les filles, avec tous les problèmes que cela peut poser, y compris les problèmes d’identité chez les petits garçons qui se sentent très mal à l’aise face des petites filles scolairement meilleures qu’eux.”

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monhugo , 24 février 2014 @ 16 h 53 min
Face à Valls, lors du n° du 6 février dernier de “Des Paroles et des Actes”, Alain Finkelkraut, après avoir évoqué opportunément la “réécriture fanatique de l’Histoire”, parle, à propos des “stéréotypes”, la bête noire de la (Ré)éducation nationale, de l’enfant ou de l’adolescent “goguenard” (vers 1 minute 55). Un grand moment :
http://www.youtube.com/watch?v=ylIbKhLp_KI
En conclusion : “Il faut que la France soit généreuse, mais il faut qu’elle ait quelque chose à offrir, notamment sa langue, enrichie par la littérature. Quand Lévinas est venu en France, il a appris le français par Corneille. Il a dit : “Pour moi, le sol de la France, c’est cette langue et, en 1939, j’ai même cru qu’on faisait la guerre pour défendre le français ”
Alors, qu’on ne nous dise pas que le français (qui est aujourd’hui tellement anémié, dont la syntaxe se défait et qui perd de plus en plus de vocabulaire), est la langue dominante d’un pays plurilingue.
Soyons fidèles à l’ordonnance de Villers-Cotterêts, le français, c’est la langue du royaume”.
Charles , 24 février 2014 @ 21 h 18 min
“ce qui se conçoit bien s’énonce clairement”

Le langage est à la fois un outil de compréhension de la réalité,
un outil de communication sur cette réalité
et un outil d’anticipation sur le monde invisible.

Notre langue nous vient du latin des Soldats Romains
et des prédicateurs Chrétiens qui viendront nous apporter l’écriture.

Quand on pense que parmi nos “référents” culturel ,
nous avons un assassin récidiviste en la personne de Djamelle
qui a voulu partager son savoir en théologie comparée.
Il a osé parlé d’un islam des lumières de 3.000 ans d’âge….
Il ne sait même pas que l’Islam est apparu vers l’an 630….
Ce qui explique que le calendrier musulman soit aux années 1450.

Non seulement Djamelle ne s’est jamais corrigé sur cette évidence
mais en plus aucun Zournaliste n’ose lui reposer la question.
Goupille , 25 février 2014 @ 0 h 05 min
Belle unanimité : la déconstruction derridienne ne peut être que s’il y a quelquechose à déconstruire, après des années d’accumulation de savoirs.
En conclusion, toutes les mesures “expérimentales” de l’ABC de l’égalité, même dit “soft”, n’ont rien à faire à l’école avant la Terminale, sans accord préalable des parents, et surtout pas présentées, voire illustrées, par des associations LGBT.

A part cela, il y a de nouveau des pommes de pin décoratives sur ce plateau, comme chez l’homme en noir de “Debout les Terriens”…
Est-ce vraiment une coïncidence ?
jeanluc , 25 février 2014 @ 8 h 53 min
“Le vrai problème du genre, aujourd’hui à l’école, c’est quoi ? C’est l’effondrement scolaire des garçons doublés d’une manière inexorable par les filles,”

En effet et c’est encore plus vrai dans les zones d’éducation prioritaire et assimilées où les garçons (issus de l’immigration) sont, sauf exceptions de plus en plus rares, tous en échec et en échec cuisant. C’est du 80% contre 20 à peu près.
Français désabusé , 25 février 2014 @ 10 h 51 min
Finkielkraut, est l’un des destructeurs de la nation française… Comprendra, qui veut!
champar , 25 février 2014 @ 11 h 51 min
Pourquoi se faire piéger par les termes en novlangue de “déconstruction” et “déconstruire”, en français il faut dire : démolition et démolir.
Gisèle , 25 février 2014 @ 22 h 18 min
Sur la 23 ce soir , une pub qui en dit long sur la revue largement proposée aux étudiants : Respect .
Tout y est : théorie du genre , homosexualité etc ….
Pub assez agressive !