Pour la rentrée des classes, le Premier ministre britannique s’est essayé à un nouvel exercice: la promotion de l’école libre.
Dans son projet de “Big society”, David Cameron prône une place plus importante des acteurs de la société civile au détriment de l’Etat. Les “free schools” s’inscrivent ainsi dans une dynamique de désengagement de l’Etat. Ces écoles libres sont “financées par les pouvoirs publics afin de répondre aux aspirations de chacun et d’améliorer l’éducation des enfants dans leur communauté.”, indique le site du ministère de l’Education. Le recrutement des professeurs, le contenu des programmes et l’organisation de la journée, sont entièrement décidés par le comité directeur de l’établissement, composé généralement des parents d’élèves. Le projet doit toutefois avoir obtenu l’aval du ministère de l’Education. Ainsi, pour la rentrée 2011, sur plus de 300 dossiers déposés, 24 projets ont été validés.
“Les écoles libres donneront à tous les parents, et pas seulement aux plus fortunés, un accès à un enseignement de qualité dispensé par de bons professeurs, à une discipline forte et à des classes à effectif réduit.”, a déclaré le Premier ministre dans un message vidéo retransmis à l’occasion d’une conférence sur les écoles libres.