Michael Kiok, 52 ans, dénonce dans LeMatin.ch “un retour à la morale et à l’intolérance” en Allemagne. Le président de l’unique fédération officielle de zoophiles du monde (Zoophiles Engagement für Toleranz und Aufklärung) s’élève contre le vote vendredi dernier par le Bundestag et prochainement par le Bundesrat d’une loi condamnant à 25 000 euros d’amende toute pratique sexuelle avec les animaux.
Une négation d’un acquis sociétal qui date de 1969 et un véritable scandale pour Michael Kiok, dont la “compagne”, “Cessy”, est une chienne de 8 ans. « J’ai aussi une attirance envers les chevaux. Mais je me tiens à distance. J’ai peur de tomber amoureux », précise-t-il toutefois. Monsieur a des principes…
Selon lui, les zoophiles seraient “environ 100 000 » outre-Rhin. Ils seraient principalement amateurs de vaches, de chevaux, de moutons, de cochons et de chiens. Chaque année, ils sont nombreux à se retrouver dans une ferme au Nord de l’Allemagne. C’est ainsi que des parlementaires écologistes dénoncent l’existence de bordels d’animaux…
Michael Kiok réfute toute violence : « Un animal sait très bien montrer ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas”. Lui veut continuer à “faire l’amour” (sic) avec sa chienne, qu’il « respecte », et d’autre animaux, mais attention, hein, « sans les forcer ». Les statistiques semblent lui donner raison : selon nos informations, jamais aucun animal n’a déposé de plainte au commissariat pour viol, outre-Rhin.
Dans le cadre de la lutte contre les discriminations à l’encontre des zoophiles, pourquoi ne pas les autoriser à convoler en justes noces avec leurs animaux et mettre à bas la vision humano-centrée du mariage ? Le mariage pour tous, c’est maintenant. Enfin, il paraît…
Lire aussi :
> À contre-courant : L’Allemagne songe à interdire la zoophilie
44 Comments
Comments are closed.