Selon une information du quotidien suisse La Tribune de Genève, un homme est passé mercredi devant le tribunal correctionnel de Lausanne pour avoir contraint son épouse à avorter. «J’avais le choix. Ou bien je signais le papier, ou bien il me tuait tout de suite. C’est ce qu’il m’avait dit», a déclaré la victime. Bien que les faits remontent à 2007, la jeune femme est encore sous le choc : « aujourd’hui encore, j’ai de la peine à m’approcher des enfants, surtout les petits garçons», confie-t-elle. Sa grossesse a été interrompue à la 15ème semaine. Elle avait embarqué pour Istanbul avec son mari où un avortement a été pratiqué dans une clinique. Ce dernier, ressortissant turc, avait choisi le pays d’origine du couple pour avorter, le CHU de Lausanne ayant refusé de pratiquer l’avortement. L’époux affirme avoir agi pour « sauver » son couple, ne voulant pas d’un enfant « trop tôt ». Résultat, l’enfant a été avorté et le couple a divorcé.
En Suisse, le fait de mettre un terme à la grossesse d’une femme sans son consentement est puni de 10 ans d’emprisonnement.