Paris. Une vingtaine de sympathisants de l’association “pro-vie” catholique SOS Tout-Petits se sont retrouvés samedi devant l’hôpital Tenon dans le 20e arrondissement de Paris pour “dire le chapelet sans provoquer” selon un participant. Ils marquaient ainsi publiquement leur opposition à la réouverture récente du “centre d’IVG” de l’hôpital, fermé en juillet 2009.
Malgré la présence de nombreux CRS, une partie d’entre eux dont un prêtre et des femmes d’un certain âge ont été agressés, certains violemment, par des contre-manifestants d’extrême-gauche. Une porte-bannière a été projeté contre la vitrine d’un café qui s’est brisée.
Près de 200 personnes d’extrême-gauche dont au moins 3 élus avaient répondu à un appel à contre-manifester, relayé par les organisations suivantes : Alternative libertaire, Les marxistes révolutionnaires, Le Parti de gauche, L’Union syndicale solidaire, Le Front de gauche, Les anarchistes de Montreuil.
Ont effectivement été aperçus samedi des militants d’Act Up-Paris, de l’Union syndicale solidaire, du Parti de gauche et du Front de gauche, d’Alternative libertaire, du Nouveau parti anticapitaliste et de la Confédération nationale du travail, certains le visage caché, vêtements militaires, cheveux longs ou crânes rasés…
Dans un communiqué, le Nouveau parti anticapitaliste dénonce les “violences policières” dont auraient été victimes “plusieurs manifestants” (les mêmes qui ont agressé les manifestants “pro-vie” ?). Un de ceux-ci aurait même été “hospitalisé et opéré”.
> l’album photos d’une participante au chapelet de SOS Tout-Petits
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