Bernard Cazeneuve a vivement critiqué ce mercredi la clause Molière, mesure qui vise à imposer le français sur les chantiers dans certaines régions. Pour le Premier ministre, elle s’apparente à “une clause Tartuffe” dont les promoteurs visent “à tirer profit électoral”. Cette clause a été créée en mai 2016 par l’adjoint au maire d’Angoulême Vincent You. L’objectif était de s’assurer que les travailleurs puissent communiquer entre eux afin de renforcer la sécurité sur le chantier. Il s’agissait par ailleurs d’éviter le recours aux travailleurs étrangers pour lesquels les entreprises peuvent payer des charges jusqu’à 30% moins chères qu’en France, explique la journaliste Gaëtane Meslin sur BFM TV :
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