François, c’est le nom qu’a choisi le cardinal Bergoglio pour nom de règne. A l’instar de Saint François d’Assise, le nouveau Souverain Pontife a mené une vie simple en tant qu’archevêque de Buenos Aires, n’hésitant pas ainsi à prendre les transports en commun. Ce nom de Pape peut provenir également d’un attachement à Saint François-Xavier, fondateur avec Saint Ignace de Loyola de la Compagnie de Jésus dont il est membre.
Sur le plan doctrinal, le cardinal Bergoglio est considéré comme un modéré classique. Il s’est fermement opposé à l’avortement ainsi qu’au « mariage » homosexuel. Bien que ce jésuite ait probablement été le principal challenger du cardinal Ratzinger en 2005, certains ne croyaient pas en ses chances d’être élu. Ainsi, la revue Golias, dans un article du 5 mai 2010, titrait : « Bergoglio est semble-t-il définitivement grillé », lui préférant le cardinal Sherer, étoile montante de l’épiscopat Brésilien, mauvais calcul.
C’est finalement le cardinal argentin qui va s’assoir sur le trône de Pierre. Il aura la lourde tâche, à 76 ans, de succéder au Pape de l’unité que fut Benoît XVI.
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