Selon une enquête réalisé sur 600 couples mariés ou non par des chercheurs de la Cornell University de New York, ceux qui ont eu des rapports sexuels dans le mois qui a suivi la rencontre étaient moins épanouis et duraient moins longtemps que ceux qui ont attendu six mois ou plus.
Publiés dans le Journal of Marriage and Family d’août 2012, les résultats de l’étude intulée “Le rythme de l’activité sexuelle et la qualité de la relation à long terme” montrent que les femmes qui s’engagent plus tardivement dans les relations intimes sont plus épanouies – en particulier sexuellement – que celles qui s’y lancent dès la rencontre. C’est aussi valable chez l’homme, mais de manière moins évidente.
“Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d’autres éléments nécessaires à une relation saine comme l’engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs”, expliquent les auteurs. “Une sexualité de qualité est parfois confondue avec l’amour, et certains couples éludent alors les aspects problématiques de leurs relations qui deviendront beaucoup plus gênants à long terme”, continuent-ils.
Mine de rien, c’est le discours bimillénaire de l’Église catholique sur l’attente avant le mariage que la science est en train de valider… L’Église que certains sexologues continuent d’accuser de ne pas penser à la femme alors qu’il est désormais prouvé qu’elle est la plus grande bénéficiaire de l’attente avant le mariage.
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