Communiqué de l’AGRIF. “Selon le diocèse de Gap et d’Embrun, la régie publicitaire de la RATP aurait refusé le placardage, dans ses stations de métro, des affiches publicitaires pour un concert des « Prêtres », prévu à L’Olympia le dimanche 14 juin prochain, et qui portait la mention « Pour les chrétiens d’Orient ». Plus exactement, elle aurait accepté l’affiche, mais sans la mention aux chrétiens d’Orient. Les affiches ont donc du être réimprimées afin de satisfaire aux injonctions de la RATP.
Le diocèse de Gap et d’Embrun affirme même que la régie publicitaire de la RATP aurait refusé une autre affiche des « prêtres », en 2014, parce qu’on y voyait la croix de l’évêque (!) et que, selon leur réponse, « Le métro est un espace laïc, il n’y a pas de prise de position, ni politique, ni religieuse » .
Concernant l’objection laïciste, qui affirme qu’aucune communauté religieuse ne peut être défendue dans les couloirs neutres du métro, l’AGRIF rappelle que la régie publicitaire de la RATP n’a pourtant aucun mal à placarder des affiches vantant le Secours Islamique de France ou l’entreprise Isla Délice« Fièrement Halal ».
L’AGRIF manifeste également sa stupeur devant le fait que l’entreprise Gleeden, qui est ni plus ni moins une incitation à l’adultère (qui reste, jusqu’à preuve du contraire, un acte répréhensible par la loi), soit autorisée en toute conscience à s’afficher à la vue et au su de tous les usagers du métro.
Nous ne parlons pas non plus des nombreuses affiches moquant, voire injuriant le christianisme, ses symboles sacrés, sa liturgie, et du même coup les croyants. Les derniers en date sont l’affiche du Stade Français, qui présentait un Calice et un Ciboire pour souhaiter un « joyeux dimanche » et celle des Espaces culturels Leclerc, présentant le Christ attablé avec ses disciples, avec l’inscription « c’est moi qui coupe le poulet », pour laquelle le Jury de déontologie publicitaire n’a pas voulu y reconnaître, tout bonnement, la figure du Christ (sic) !
Choqué par le comportement de la régie publicitaire de la RATP, l’AGRIF demande instamment à cette dernière de s’expliquer sur les raisons « déontologiques » de son refus, et lui réitère son appel à une juste mesure dans ses acceptations ou refus d’affiches dans les encarts publicitaires qu’elle gère avec de plus en plus d’opacité.”
> le site de l’AGRIF
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