Yves Jégo a présenté jeudi matin à l’Assemblée nationale “la marque France”. Partant du principe que « le consommateur a le droit à l’information sur les produits qu’il achète » et que « la transparence, la traçabilité, la proximité » sont « les trois critères qui vont guider le consommateur du XXIe siècle », le député auteur d’un rapport sur le sujet a déclaré que “derrière l’origine d’un produit, il y a des valeurs”.
Le label France sera “pragmatique”, “transversal”, “non sectoriel”, “volontaire” et “sérieux”, a assuré l’ancien secrétaire d’État chargé de l’Outre-Mer. Certifié par Bureau Veritas Certification, n°1 mondial de la certification, il doit être mis en œuvre par l’association “Pro France” créée en juin 2010, sans “un centime d’argent public” grâce au concours d’acteurs du privé. Objectif : “inverser les grandes tendances de la mondialisation”, comme “les délocalisations”. Ni plus, ni moins ! Pour cela, “le consommateur doit faire de la marque France un signe de référence” comme c’est le cas aujourd’hui pour le Label rouge. Un défi qu’Yves Jégo se déclare “fier” de “tenter” en “ce siècle des origines” qui doit voir la France rester “une terre de production” forte d’un “savoir-faire reconnu” partout dans le monde.
Le député n’a pas hésité à citer comme référence “la belle campagne des Chambres de commerce et d’industrie” de 1993 et son slogan “nos emplettes sont nos emplois”.
Pour qu’un produit bénéficie du label “Origine France garantie”, le lieu où il prend ses caractéristiques essentielles devra être situé en France (lieu d’assemblage, de fabrication, de montage…) et au moins 50% de sa valeur devra correspondre à des activités de production en France.
Yves Jégo à l’Assemblée nationale et Catherine Dumas au Sénat ont déposé le même texte de résolution réclamant que l’Union européenne “avance à pas forcés” sur la question de “l’origine des produits et [de] la traçabilité”, a également annoncé l’homme politique aux journalistes.
3 Comments
Comments are closed.