Le crowdfunding : capitalisme de masse ou générosité

Le financement par la foule est récemment sorti du bois. Jusqu’ici peu connu/utilisé, il commence à fleurir sur le Net, la mondialisation aidant énormément pour le coté bancaire. Le fonctionnement est simple, transparent : vous aider à financer un projet selon votre envie. L’argent peut être donné ou investi selon le projet. Certains projets permettent une excellente rentabilité.

Les sommes investies/données prennent de l’ampleur…

Ce nouvel « actionnariat » ou mécénat attire toutes sortent de créations : Cela va de l’entreprise pharmaceutique en passant par l’artisan, le musicien, le dessinateur jusqu’à des projets de sauvegarde du patrimoine.

Des centaines de millions d’euros sont ainsi investis dans des structures qui n’ont pas la chance de satisfaire des banques engluées dans leurs actifs pourris et/ou les réglementations bureaucratiques. Ce mouvement de foule dynamise l’économie, se passe d’intermédiaire… et de l’État. Les projets sont vérifiés par les entreprises tenant les sites web qui permettent le financement, ce qui rend les investissements assez sûrs (je n’ai jamais eu de mauvaise surprise).

Les Parisiens se souviennent peut-être des affiches de « L’Âge de glace Live » partout dans le métro : ce spectacle s’est financé par le crowdfunding et à réussi à trouver 149 121 euros par ce biais (MyMajorCompany). Cet événement était rentable, les investisseurs ont donc pu profiter de places gratuites et d’autres avantages. 1 489 personnes ont financé ce projet, soit environ 100 euros par individu. Ce mode de financement est aussi pratique dans le sens où, si l’on arrive à être financé, c’est une gageure d’intérêt du public. Une fois les fonds rentrés, on peut montrer patte blanche aux banques difficilement prêteuses : « Ce projet intéresse les gens, regardez !»

On trouve également des projets humanitaires, certains sont juste là pour financer des médecins, d’autres promeuvent l’éducation, etc.

Je vous parlerai ici d’un projet d’orphelinat qui encourage les orphelins à créer leurs entreprises. L’idée est de leur permettre d’acheter un porc et trois truies adultes (4 250 dollars) , un local (700 dollars) et un rickshaw (véhicule situé entre la voiture et la moto) pour transporter, acheter et vendre. Ceci leur permettrait d’obtenir une autonomie financière afin qu’ils puissent développer eux-mêmes leurs activités. C’est un esprit libéral qui m’a immédiatement plu.

Il n’y a pas de retour sur investissement mais qu’importe, je préfère partager mon argent comme je l’entends au lieu de donner à l’État qui le dilapidera en Montebourdes.

Les sites de crowdfunding fonctionnent évidemment en prélevant leur « taxe » qui peut être plus ou moins importante. Cependant, celle-ci oscille la plupart du temps autour de 5%. Une taxe plutôt sobre, des contenus originaux, une efficacité prodigieuse, le crowdfunding grâce à internet échappe au contrôle de l’État et devient une véritable solution d’investissement.

Il existe beaucoup de sites promouvant ce nouveau mode de fonctionnement, je ne peux que vous encourager à les visiter.

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22 Comments

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  • Francois Desvignes , 19 juillet 2013 @ 10 h 17 min

    Am, stram, gram,
    Pic et pic et colégram,
    Bour et bour et ratatam,
    Am, stram, gram.

    le crow funding de la semaine
    C’est le tour d’ N.D.F. !

    gentils lecteurs, gentils lecteurs !
    la Charité pour N.D.F. !
    Des petits sous , des petits sous !

    N.B. : tout versement sur le compte off shore de la Rotschild bank de NDF aux Bermudes fera l’objet d’un recépissé fiscal modèle cahuzac

    tout versement en dessous de 100 000 $ sera assimilé à une provocation

  • charles , 19 juillet 2013 @ 10 h 18 min

    ?

  • pi31416 , 19 juillet 2013 @ 11 h 03 min

    CROWDfunding siouplaît, sank you very manivelle. CROWfunding c’est le financement des corbeaux.

  • Sully , 19 juillet 2013 @ 11 h 27 min

    Comme son nom l’indique , le sieur Desvignes en sort . Un vrai pilier de NdF . Au fiat , la moyenne des QI , elle a encore baissé de combien ?

  • Jean-Pierre Canot , 19 juillet 2013 @ 11 h 42 min

    Quand on est incapable de traiter un problème avec des solutions simples qui ont fait leurs preuves, on invente des mots nouveaux, en langue anglaise ou en Globish si possible.

    Voilà donc le CROWDFUNDING ou financement par la populace! Personne ne s’est aperçu qu’il s’agit de la toute première étape d’un modèle millénaire, déjà connu à Babylone et qui a permis il y a plus de cent ans à notre agriculture de connaître le développement que l’on sait.

    Mais pour être poli tout le monde s’en fout, et plutôt que d’exiger que les banques jouent correctement leur rôle, ou de remettre à l’honneur le modèle coopératif et mutualiste abandonné même par la plupart de ceux qui en portent encore le nom, on préfère réinventer la toute première étape de ce modèle dont il ne sortira rien tant que l’on ne sera pas capable de la dépasser.

    Le drame est que les échecs répétés de l’Aide Publique au Développement où l’on a englouti en vain depuis des décennies des sommes énormes, tiennent à ce refus systématique de remettre à l’honneur un modèle sans égal, mais que des inconscients incompétents ont décidé de déclarer ringard.

    « C’est quelque chose qui marche assez bien dans la musique », a rappelé, sans rire, Fleur Pellerin la ministre déléguée chargée des PME qui souhaite faciliter ce type d’ânerie en France.
    Cela doit même marcher plus qu’assez bien dans la musique puisque c’est du pipeau !
    Chacun sait que la musique est avec les activités de pompes funèbres un élément d’avenir de la croissance les deux étant prises en compte dans le PIB alors tant mieux si ça marche assez bien !

    C’est ce genre de gamineries qui nous enfonce de plus en plus dans la crise ! Lamentable !

  • MP , 19 juillet 2013 @ 22 h 42 min

    La “mondialisation heureuse” (chère à un certain plagiaire), je n’y crois pas (plus).

    Soutenons plutôt nos familles, nos voisins, nos compatriotes…
    Revenons à une solidarité et un entrepreneuriat de proximité et à échelle humaine. Protégeons et cultivons jalousement nos richesses, satisfaisons-nous en, et ne cherchons pas à piller celles des autres.
    Restons en prise avec le réel : les gens autour de nous, notre terre, le vrai travail produisant de la vraie valeur ajoutée, l’échange et même le don autour de nous…

    Le projet d’orphelinat qui encourage les orphelins à créer leur entreprise, je trouve que ça pue : orphelins encouragés à travailler à quel âge ? et encouragés à s’endetter ?
    Qu’on ne les maltraite pas pendant leur enfant et qu’on leur donne une éducation pour en faire des individus libres à leur majorité, ce sera déjà bien et suffisant.

  • MP , 19 juillet 2013 @ 22 h 44 min

    Pardon, “qu’on ne les maltraite pas pendant leur ENFANCE…”
    Merci.

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