Le 5 janvier, nous nous étonnions de la définition de la pédophilie donnée par le « Le petit dico Ligne Azur », du service « anonyme » et « confidentiel » Ligne Azur cité par Vincent Peillon dans sa lettre du 4 janvier aux recteurs :
On est curieux alors on regarde. Et là, on ne rit plus. Laconique, Ligne Azur définit cette déviance criminelle comme l’« attirance sexuelle pour les enfants, quelle que soit l’orientation sexuelle de la personne ». Euh… C’est tout ? Ils ne pourraient pas préciser qu’en France, c’est interdit, tout du moins pour l’instant (outre-Manche, le débat vient d’être relancé. En Allemagne, on préfère réfléchir à la zoophilie. À chacun son orientation…) ? Non, le plus important est manifestement d’indiquer que les pédophiles ne sont pas que des homosexuels. À chacun ses priorités.
Voici la capture d’écran que nous avions réalisé à l’époque :
Aujourd’hui, Ligne Azur prévient que “les relations sexuelles avec un-e mineur-e de moins de 15 ans, même consenties, sont une infraction punie pénalement”. Elle oublie de préciser que, dans le cas d’un mineur de plus de 15 ou plus, elle est punie de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende lorsqu’elle est le fait d’un ascendant ou de toute autre personne ayant sur le jeune mineur une autorité de droit ou de fait mais aussi d’une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions…
Enfin, Ligne Azur a retiré de son site le guide “Tomber la culotte” réalisé par les pouvoirs publics à destination des lesbiennes, qui vantait notamment l’utilisation du godemiché. Le temps du débat au Parlement ?
9 Comments
Comments are closed.